"Alien Némésis" - le nouveau thriller de science-fiction inspiré du ship Kate/Juliet de la série Lost

Il y a des univers qui nous inspirent et nous marquent à jamais, des personnages qui s’ancrent dans l’imaginaire collectif et façonnent nos histoires bien après le générique de fin.  La saga Alien et notamment le personnage badass d'Ellen Ripley en font partie. Survivante, combattante, l'actrice elle-même est une source d'inspiration… et ce sont les thèmes présents dans la saga Alien qui ont inspiré ce nouveau roman de science-fiction. 

Résumé de l'ouvrage

Kate Denvers est la seule survivante d’une mission lunaire qui a viré au cauchemar. Revenue sur Terre dans des circonstances inexpliquées, elle est laissée pour morte par la NASA et traquée par ceux qui veulent étouffer la vérité. Elle se réveille dans une clinique privée, placée sous la surveillance de la docteure Juliet Evans, une spécialiste en xénobiologie, qui travaille pour la Division, une agence gouvernementale secrète sous l’autorité directe de la Présidente Whitakker. Que s’est-il réellement passé là-haut ? Comment a-t-elle survécu alors que tout son équipage a péri ? Kate l’ignore. Mais plus elle cherche de réponses, plus elle comprend que quelque chose en elle a changé. Sa quête de vérité la pousse dans une direction inattendue, l’amenant à tout remettre en question, y compris ses propres sentiments.

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Tropes et thèmes

• Romance militaire
• Romance médicale
• Super-héroïnes lesbiennes
• Sauvetage et Survie
• Combat pour la justice

Extrait 1

— Vous… vous avez ramené une pondeuse sur Terre ?

— Le CRG, précisa Eve.

Juliet était horrifiée.

Pas seulement par l’idée qu’une Reine se trouve ici, sous ses yeux… mais par ce qu’elle ressentait. C’était comme si une vague d’émotions la traversait, comme si les souffrances de cette créature n’étaient pas seulement visibles, mais qu’elles lui parvenaient par ondes et traversaient chaque pore de sa peau. Elle posa une main instinctive sur la vitre, un frisson d’incompréhension et de désespoir l’envahissant.

— Elle souffre, murmura-t-elle. Vous la torturez !

— Nous n’avons pas le choix, Docteure Evans. Elle a tué une vingtaine d’hommes rien que pour être amenée ici.

Juliet se tourna vers elle, incrédule :

— Parce qu’elle se défendait ! Regardez-la… Vous la tenez dans un tel état qu’elle ne peut même plus respirer correctement. Elle a mal, et… et vous ne pouvez pas juste l’ignorer.

— Croyez-moi, je suis parfaitement consciente de ce qu’elle endure. Mais si nous relâchons ne serait-ce qu’une des sécurités mises en place pour la contenir, elle pourrait nous massacrer en un instant. Ces attaches, ce champ électrique, et ces restrictions magnétiques… ce sont les seules choses qui la gardent immobile. Son métabolisme est incroyablement rapide, sa force dépasse tout ce que nous avons pu imaginer. Sans ces dispositifs, nous n’aurions pas survécu au premier contact. Vous pensez que c’est cruel ? Je vous entends, mais sans cela, cette chose pourrait détruire la base.

Juliet détourna les yeux vers la Reine, incapable d’ignorer les pulsations erratiques de ses veines ou les tremblements faibles, mais constants de son corps. Une part d’elle avait envie de rentrer dans ce sas et de la défaire de tous ses liens… car Juliet contenait ses larmes, bouleversée par ce qu’elle voyait, mais aussi ce qu’elle ressentait. Comme elle, cette créature était piégée ici contre son gré et Juliet percevait une connexion, une résonance dont elle devinait l’origine… les symbiotes coulant dans ses veines la rendaient sensible à cet odieux spectacle comme si, au-delà de la peur et de la douleur, il y avait autre chose.

Extrait 2

La maison était simple, à l’image de Juliet.

Un petit salon se trouvait juste après l’entrée, orné d’une étagère remplie de livres, quelques-uns empilés en désordre comme si Juliet les consultait souvent. Un canapé se trouvait contre un mur et sur une petite table basse reposait une tasse de thé ou de café oubliée. Un tapis de couleur pastel recouvrait une partie du sol en bois. Une lampe d’appoint baignait la pièce et offrait une ambiance chaleureuse la nuit froide.

Kate remarquait le soin apporté aux petites touches qui rendaient la maison plus personnelle : une photo de Juliet avec un groupe de médecins, un tableau représentant une fleur de magnolia, des coussins colorés disposés sur le canapé.

Elle tourna la tête vers Juliet, son regard s’attardant sur les yeux fatigués de la Docteure. Malgré l’apparente chaleur de cette maisonnette, Juliet semblait perdue, seule et elle n’avait qu’une envie, la réconforter et lui montrer sa présence.

— Est-ce que tu veux que je nous commande quelque chose à dîner ?

Mais Juliet n’avait pas faim et secoua la tête. Son esprit était trop perturbé pour envisager un repas alors qu’elle avait déjà tant à digérer. Il y avait quelque chose de déconcertant dans l’air, une tension, un stress accumulé, le choc de ce qu’elle avait traversé au laboratoire… Elle n’arrivait pas à échapper à cette spirale d’angoisse. Et malgré tout, au lieu de se refermer sur elle-même, Juliet ressentait un besoin plus profond : celui d’être en compagnie de Kate, de ressentir sa présence pour la sortir de ses réflexions désagréables. Oui, elle aurait pu lui dire de partir, de la laisser seule pour qu’elle se repose et tente de se ressaisir. Mais cette solitude, Juliet ne voulait pas l’affronter. Pas ce soir.

— Non, j’ai… juste besoin que tu sois là.

Le cœur battant, Kate ne bougea pas et vit Juliet approcher. Un frisson la traversa quand elle glissa sa main dans la sienne et l’amena à sa joue. Elle ignorait ce qui était en train de se passer ni comment elles en étaient arrivées là, mais parfois, en état de détresse, ce dont on avait le plus besoin, c’était de sentir une présence près de soi.

Alors, Kate n’hésita plus. Son pouce effleura sa peau et elle se rapprocha de Juliet pour l’enlacer une nouvelle fois, lui apporter la chaleur humaine dont elle avait tant besoin et qui lui avait fait défaut quand elle s’était réveillée dans la clinique de Pinedale.

— Je suis désolée pour tout ça…

Juliet se laissa couler contre elle, posant sa tête sur son épaule. C’était comme si, pour un moment, les doutes et les peurs pouvaient être mis à distance.

— Tu n’y es pour rien.

La chaleur de Kate, sa force, offraient à Juliet une pause bienvenue… sans oublier que sa patiente sentait si bon. Une note douce et  apaisante qui parvenait à ses narines.

Ce parfum, pourtant discret… il semblait prendre toute la place dans son esprit, comme s’il réveillait quelque chose en elle, une envie enfouie qui remontait à la surface. Ses lèvres, si proches de la peau de Kate, frémirent sous l’envie de se rapprocher davantage. Juliet ferma un instant les yeux puis, dans un élan qui lui sembla naturel, elle laissa ses lèvres frôler la base du cou de Kate, déposant un baiser délicat contre sa peau. C’était un contact fragile mais ô combien savoureux ! Et après les parfums, un son délicieux caressa ses tympans… le souffle de Kate qui s’accélérait… doucement. La sensation de sa peau sous ses lèvres, la proximité de leurs corps, c’était comme si chacun de ses sens s’éveillait à l’extrême, vibraient à une cadence plus rapide, tandis que son esprit se laissait aller à ce désir naissant.

Les personnages d'inspiration

Juliet Evans

Kate Denvers

Lilly (Personnage secondaire, présentée dans "Madame Queen Philadelphie" et prochainement dans "Tueuse".)

Note d'intention de l'autrice : Dans mes œuvres, vous aurez remarqué une constance singulière : l'utilisation des mêmes prénoms et parfois des mêmes caractères pour mes personnages. Cette méthode est une invitation à une expérience de lecture que vous ne trouverez nulle part ailleurs. Imaginez-vous un instant dans le monde du cinéma. Lorsque nous apprécions une actrice ou un acteur, nous sommes tentés de suivre leur carrière, découvrant des rôles variés dans des films aux contextes distincts. Cette continuité crée un fil d'Ariane émotionnel, reliant des œuvres par une présence familière. 
De la même manière, dans mes romans, les personnages portent parfois les mêmes prénoms et noms. Cette récurrence est une invitation à explorer différentes facettes d'une personnalité et des existences, à la voir évoluer dans des contextes, des époques et des intrigues variées. 
Cette approche est ma manière de les imaginer, de créer un univers littéraire où chaque histoire est liée par des fils invisibles. Je vous convie donc à plonger dans ces œuvres distinctes comme dans une toile inédite où se révèlent les portraits des femmes qui m’inspirent…