Quels sont vos films cryptos-gays ?
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Bonjour, je vous fais partager un article de Vanity Fair sur les "Meilleurs films cryptos-gays de tous les temps". La liste donnée n'est pas exhaustive et ce topic est là pour la compléter. Alors, d'après vous, il ya t-il d'autres films pas gays, mais où les réalisateurs ont quand même fait glisser explicitement ou sans le vouloir leurs héros vers de fortes amitiés masculines. Comme pour chez les filles, parfois le subtext éclate.
Voici les films proposés. A mon avis, et je ne sais pas si vous serez d'accord avec moi, mais le film "Entretien Avec Un Vampire" peut'-être considéré comme un film gay et pas crypto-gay, non ?
BATMAN ET ROBIN
Le film est un bide commercial : la critique et les fans reprochent au réalisateur Joel Schumacher, ouvertement gay, d’avoir voulu rendre Batman homosexuel. Trop de dialogues ironiques à double sens, une esthétique inspirée du style camp (forme d’expression, de posture et un regard propre à la sous-culture gay masculine) et plusieurs allusions homosexuelles ont suffi à faire crier au loup les plus fervents défenseurs d’un Batman viril (tout de même vêtu d’un costume on ne peut plus près du corps). Conscient d’avoir versé, un peu trop peut-être, dans le crypto-gay, le cinéaste ira même jusqu’à s’excuser d’« avoir tué Batman ».
LAWRENCE D'ARABIE
Lawrence d’Arabie, c’est 3h36 d’images sublimes de désert et de plan serrés entre Peter O’Toole aka Lawrence d’Arabie, joli blond en quête de dépaysement et Omar Sharif soit Sherif Ali Ibn El Kharish, son alter ego moustachu qui sent bon le sable chaud. Si Lawrence n’est visiblement intéressé que par les dunes et les immensités, il n’empêche qu’à chaque fois que Sherif lui souffle ses reproches au nez, on se demande si ça va déraper et si de l’action, de la vraie, va enfin se passer entre eux. Sans compter que pendant les 216 minutes de pellicule, aucune femme n’est visible à l’écran, sauf peut-être une esclave à un moment et encore, sous la couche de voiles, le doute subsiste. Bref, Lawrence d’Arabie c’est 100% de mecs et 100% de frustration aussi.
SPARTACUS
Petite astuce : plus le film semble viril au premier abord, plus il a des chances d’être rempli des sous-entendus. Les westerns et les péplums sont donc les plus prolifiques en la matière. Comme dans le Spartactus de Stanley Kubrick avec cette scène qui n'a pas été montrée au cinéma, tant elle était suggestive.
LE SEIGNEUR DES ANNEAUX
Sans parler de l’amour et de la dévotion aveugle dont Sam Gamegie fait preuve à l’égard du très pleurnichard Frodon Saquet ou de la fusion entre les soi-disant cousins éloignés Peregrin Touque, aka Pippin, et Meriadoc Brandebouc, dit Merry, c’est la courte et intense histoire que partagent Aragorn, héritier du trône de Gondor et Boromir, fils de l’intendant. Les dés sont pipés dés le début : Boromir se fait un devoir de le détester par amour pour son père et Aragorn ne sait pas s'il peut lui faire confiance. Au moment même où leur relation prend un nouveau tournant et repart sur de meilleures bases, Boromir est abattu par des Orques. Des adieux très touchants dans la Terre du Milieu.
SHERLOCK HOLMES
Quand David Letterman a questionné Robert Downey Jr. sur la relation entre Sherlock Holmes et le Docteur Watson, joué par Jude Law, l'acteur a ironisé le tout avec un « vous voulez dire qu'ils étaient homos ? » avant d'enfoncer le clou en disant que la fiancée de Watson devait sûrement être barbue et qu'elle n'était qu'une couverture pour cacher la véritable relation entre les deux hommes. Des révélations qui n'ont pas plu aux ayants droit de l'écrivain Conan Doyle puisqu'ils ont menacé Warner Bros. de lui retirer ses droits sur le film. Loin d'être intimidé, l'acteur en a remis une couche : « Holmes et Watson sont comme deux hommes qui deviennent colocataires, se battent beaucoup et partagent un lit ». Mais avec ou sans son intervention, la scène du bal où les deux hommes dansent la valse et celle de la bagarre torride dans le train, où Sherlock finit par inviter son compagnon à venir s’allonger à ses côtés avant d’allumer une pipe, suffisent à faire plâner le doute.
ENTRETIEN AVEC UN VAMPIRE
Pour faire court : toutes les scènes de morsures, filmées avec un peu trop d’érotisme, ressemblent à des actes sexuelles. À ça, il faut ajouter la grande histoire d'amour conflictuelle que vivent Lestat (Tom Cruise) et Louis (Brad Pitt). Lestat ne supporte plus la nature torturée de Louis mais supporte encore moins l’idée de le perdre. Pour l’inciter à rester à ses côtés, il va jusqu’à transformer Claudia, (Kirsten Dunst), et fait d'elle leur fille de substitution. Ils forment alors la petite parfaite famille sanguinaire. Sans oublier le personnage d'Armand, interprété par Antonio Banderas, qui ne cache pas son désir de faire sien Louis.
POINT BREAK
Keanu Reeves incarne un jeune flic, Johnny, séduit par un surfeur criminel aux cheveux constamment mouillés, interprété par Patrick Swayze. Tout au long du film, Johnny doute autant de sa nature justicière que de sa sexualité. Avec ses successions de plans d’abdos, des muscles et de fesses, Point Break flirte entre le polar (surfeurs braqueurs portant des masques d’anciens présidents des États-Unis) et l’œuvre crypto-gay. Sans oublier, les dialogues et les longs regards insistants qui laissent entrevoir la fascination amoureuse qu’éprouve Johnny Utah pour le mystérieux Bodhi.
SKYFALL
Loin de nous l’idée de remettre en doute les préférences amoureuses du Don Juan le plus célèbre d’Angleterre, mais cette scène entre Daniel Craig et Javier Bardem est incroyablement érotique.
300
Torses imberbes et huilés, cuissardes, accolades viriles, poignées de main larmoyantes, scène érotique sous la pluie et petites phrases chargées de double sens, 300 est le film, rempli de testostérone, crypto-gay par excellence. Et parce que ne traîner qu’entre (300) hommes aide forcément à se faire de très bons amis, Screen Junkie a décidé de faire la bande honnête de ce film qui s'assume.
ROX ET ROUKY
Il y a deux niveaux de lecture. Il s'agit soit d'un Disney, tout ce qu'il y a de plus innocent, avec une chouette donneuse de leçons et une chenille aventureuse. Soit, Rox et Rouky est la version poilue de Roméo et Juliette : deux familles voisines mais ennemies que tout sépare, une passion brûlante, un amour impossible. Sans oublier qu'on ne mordille pas l’oreille de ses amis.
CERTAINS L'AIMENT CHAUD
Ce film est devenu iconique dans la culture gay. Plus qu’une Marilyn Monroe en chanteuse et sex-symbol des années 1930, c’est le couple formé par Tony Curtis et Jack Lemmon, travestis pour échapper aux représailles de la mafia qui crève l’écran. En 1959, en pleine période de censure cinématographique, le réalisateur Billy Wilder s’en prend, de manière toujours très subtile, aux grands studios hollywoodiens qui cachent l’homosexualité. Le film multiplie les allusions sexuelles et fait un doigt d’honneur élégant, avec sa scène finale devenue légendaire, au puritanisme américain.
TOP GUN
Le film de Tony Scoot n'est pas seulement une jolie campagne promotionnelle sur le métier de pilote de l'air. Pour beaucoup, Top Gun serait avant tout l’histoire de Maverick, joué par Tom Cruise, n’osant pas affirmer son homosexualité. La rivalité, remplie de tension sexuelle et de dialogues explicites, de Maverick et Iceman, interprété par Val Kilmer, laisse plâner le doute sur la vraie nature de le relation tout au long du film, à l'esthétique homo-érotique très prononcée. Quand ils ne sont pas dans leurs avions à rejouer La guerre des étoiles, ils passent leur temps à s’affronter, à coups de corps imberbes et huilés, comme lors de cette fameuse partie de beach volley sous une chaleur torride. L’hypothèse homosexuelle a fortement été popularisée par Quentin Tarantino et son monologue dans Sleep with me où il raconte sa version du film.
by manu
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